Friday, November 30, 2012

Initiation au Canada (première partie)

Cette semaine, lors d'une journée de "team building" (= renforcement de la cohésion d'équipe à travers des activités qui n'ont rien à voir avec le travail) j'ai vécu une expérience typiquement canadienne.

A savoir, j'ai fait du curling.

Si si, vous savez, ce sport sur glace que vous regardez médusés à la télé tous les 4 ans lors des JO d'hiver, en vous demandant "mais qu'est-ce qu'ils foutent????"

Croisement improbable entre pétanque, bowling, et ménage, le tout sur une patinoire, ce sport a en effet de quoi perturber.

Il s'agit de faire glisser des grosses pierres de 20 kilos, rondes et plates, sur la glace, afin de les faire arriver dans une cible de l'autre côté de la patinoire (à 40m). On fait cela en enfilant une semelle en plastique qui rend la glace ultra-glissante et casse-gueule. Et puis ensuite on fait le grand écart en poussant la pierre, en essayant de viser le point de la cible que le capitaine de l'équipe indique en gesticulant depuis la cible, de l'autre côté de la patinoire.

Donc une fois qu'on a fait le grand écart (aïe), qu'on s'est étalé sur la glace pas très dignement, et qu'on à réussi l'improbable mission de faire parvenir la pierre de 20kg pile sur le centre de la cible à 40m de là, ouf c'est bon, ya plus qu'à faire pareil avec les 7 autres pierres. Sauf que l'autre équipe fait pareil et si leurs pierres viennent cogner les vôtres, les faisant sortir de la cible, alors tous vos efforts auront été en vain. (on compte les points comme à la pétanque)

Ah oui, et si par malheur vous n'avez pas lancé votre pierre assez fort, vos co-équipiers, munis de balais, frottent vigoureusement la glace devant la pierre dans le but de réchauffer la glace afin que la pierre glisse plus loin, tout en essayant de ne pas se viander sur la glace. Je ne suis pas convaincue que cela ait une vrai efficacité, et soupçonne que ce ne soit qu'une règle rajoutée pour permettre aux co-équipiers en question de se réchauffer un peu.

D'une façon générale je n'ai pas eu ce problème, vu que je me suis fait engueuler par le coach pour avoir lancé mes pierre trop fort (bourrine, qu'ils ont dit je crois).


Bref, je me sens un peu plus canadienne.
l'équipe marketing (presque) au complet

Saturday, November 10, 2012

Chez nous

Pour répondre à la demande générale, voici quelques photos de notre nouveau chez nous, au 723 Carlaw Avenue, Toronto.
Il s'agit des deux étages supérieurs d'une maison que nous partageons avec deux frères d'origine irlandaise qui habitent l'appartement du rez-de-chaussée et sous-sol.

Voir les photos

Comme vous pouvez le constater, il y a de la place pour accueillir les visiteurs, dès que nous aurons reçu notre déménagement ! Nous vous attendons !!

Installation à Toronto

Voila presque un mois que nous avons débarqué à Toronto avec nos valises. Premier choc à l'aéroport, où nous devons présenter nos permis de travail au service d'immigration afin d'avoir le droit d'habiter et travailler au Canada. Le monsieur qui examine nos passeports et notre dossier nous souris et nous dit "Welcome to Canada, we really hope you'll like it and want to stay." Un douanier. A l'immigration.

Nous avons commencé par habiter à l'hotel, en attendant de nous trouver un logement, et avons entamé toutes sortes de démarches administratives :
- obtenir un SIN (numéro d'assurance sociale, indispensable pour pouvoir travailler au Canada) auprès de Service Canada
- obtenir un numéro de téléphone Canadien
- nous enregistrer pour l'assurance santé auprès de Service Ontario (au Canada, la couverture santé dépend de l'état dans lequel on habite).
- activer notre compte en banque canadien, et obtenir des moyens de paiement.

Nous avons aussi fait des visites de logement. On trouve beaucoup d'offres via les sites de Craigslist, Kijiji, ou Viewit. On visite quelques appartements, certains des "basement apartments" avec comme seule lumière naturelle une lucarne ici et là, ce qui nous déprime, d'autres dans des "condo", c'est à dire dans des grandes tours, avec concierge, salle de sport, et vue sur une bretelle d'autoroute. On se fait poser des lapins aussi. Et puis en rentrant à pied d'une visite, nous poussons la porte d'une agence, et tentons notre chance. Et c'est notre jour de chance, car Gordon à justement sous la main un petit bijou qui nous plaît énormément, et qu'en plus à Toronto ce ne sont pas les locataires mais les propriétaires qui paient les frais d'agence.

Nous voila donc logés, pour notre plus grand bonheur, dans une charmante maison dans le quartier de Greektown, en face d'une école et à deux pas d'un parc et du métro Pape. S'en suivent d'autre démarches administratives :
- assurance logement
- installation d'internet
- déménagement de nos affaires en garde-meuble en France

Sans compter l'achat d'un vélo (+ cadenas + casque + lumières avant et arrière + bandes reflechissantes etc.), 3 aller-retours à IKEA pour acheter le nécessaire en attendant l'arrivée de notre déménagement, le montage des meubles IKEA en question, la gestion des ouvriers qui n'ont pas fini à temps les travaux dans notre nouvelle maison, les bricolages divers et variés liés à l'installation.

C'est surtout Stan qui s'occupe de tout cela, en plus de ses prises de contacts avec les différents cercles culturels Torontais et ses recherches d'emploi, car Clem à commencé le travail 4 jours après l'arrivée.

Bref, nous nous sentons enfin installés, et sommes bien bien contents d'être chez nous après 22 mois de "Sans Domiciles Fixes".