Monday, January 27, 2014

résidence permanente : step 1


Tandis que le blizzard souffle dehors et que les bourrasques de neige s'entassent dans nos rues, nous avons fièrement complété la première étape pour notre demande de résidence permanente canadienne. Nous avons rassemblé toutes les pièces de ce dossier qui doit faire un peu plus d'un kilo et demi au bas mot, et le tout est parti par la poste ce matin.

La résidence permanente c'est l’équivalent canadien de la Green Card américaine, c'est cette étape intermédiaire entre l'immigration initiale et la citoyenneté. Un résident permanent n'ai pas besoin de renouveler son visa tous les ans, il peut travailler pour l'employeur de son choix, et aller et venir sur le territoire canadien autant qu'il veut, mais ne peut as voter. Au bout de 3 ans de résidence permanente, on peut demander la citoyenneté canadienne. On garde sa résidence permanente tant qu'on a habité minimum 2 ans au canada sur les 5 dernières années.

Bref, c'est un chouia administratif comme démarche. Il faut bien entendu remplir des tas de formulaires, expliquant tout ce qu'on a fait dans sa vie jusque la, toutes les adresses ou l'on a habite depuis ses 18 ans, tous les voyages qu'on a fait (hahaha, on s'est bien marre sur celle la), obtenir des extraits de casier judiciaires pour tous les pays ou l'on a habite plus de 6 mois depuis la majorité. Faire des tests prouvant qu'on sait parler soit anglais soit français. Obtenir des lettres de tous les employeurs des dernières années expliquant qu'on était bien employé par eux, a quel poste et quel salaire. Joindre des actes de naissance, de mariage. Plus d'autres papiers fun quand toute la famille de l'un d'entre nous a change de nom a l’État civil.

Accessoirement, on pourrait croire que les polices des pays de l'union européenne travaillent ensemble et qu'il serait simple de demander en un seul et même lieu un extrait de casier judiciaire pour la France, le Royaume Uni, l'Espagne et l'Allemagne, mais non. Pour la France, quelques clics sur un site web suffisent. Pour l'Espagne et l'Allemagne c'est un peu plus complique, il faut envoyer un dossier par la poste en faisant certifier conforme votre photocopie de passeport par le consulat du pays concerne. Pour le Royaume Uni, c'est quasiment un dossier de résidence permanente a part entière, il leur faut des photos, un mot d'un manager ou fonctionnaire disant que c'est bien nous sur les photos, la liste des adresses ou l'on a habites sur les 10 dernières années, le prénom du facteur et la marque de détergent utilise. J’exagère a peine. Et un virement de 90 pounds. par personne évidemment. Alors je peux vous dire que je ne me plaindrais plus jamais des démarches administratives françaises.

Du coup on est bien contents que cette histoire qui traînait depuis quelques mois, qui nous a valu moultes engueulades et crises de nerfs, soit enfin bouclée. Enfin, on attend la deuxième étape, qui devrait intervenir si tout va bien d'ici 6 a 12 mois: la visite médicale.

Thursday, January 23, 2014

Project Pamplemousse

Il est officiellement attendu pour le 7 février, mais peut arriver d'un jour a l'autre, si le froid ne lui fait pas trop peur (nous avons de nouveau -20º depuis quelques jours). En attendant Clem a commence son congé maternité cette semaine, et nous fignolons les derniers préparatifs pour le débarquement de Pamplemousse (c'est son nom de code).

Voici quelques photos prises lors d'une séance gentiment offerte par Guf, Mag et Benjy, qui ont visiblement hâte d’être tonton et tatas...





Sunday, January 5, 2014

Hockey fever

Depuis peu, Stan a décidé de sauter le pas. De se canadianiser une bonne fois pour toutes. De rentrer dans le moule. Bref, lundi, il commence le hockey.Pour ne pas être en reste, et voir un peu de quoi il en retournait, nous sommes allé, avec Aude et François, voir un match des Toronto Marlies, l’équipe de deuxième division de Toronto (les places pour les Maple Leafs sont vraiment hors de prix, et très très dures a trouver, on a lâché l'affaire)

Du coup vendredi soir nous sommes allé voir les Marlies affronter les Syracuse Crunch, équipe voisine de l’état de New York. Stop au suspense, les Marlies se sont fait défoncés 3-6, mais on a bien profite du match.

Les moments phares: pour bien être dans le bain, on s'est commande une spécialité gastronomique locale, une bonne petite poutine bien légère (frites grasses, surmontées de fromage gras, et de gravy). Et de la bière (enfin, pour ceux qui boivent quoi).

Le match débute par l'hymne nationale américain et canadien (c'est pas parce que c'est la 2eme division qu'il faut pas faire les choses bien). Et par une petite baston, pour la forme. (pas une vrai ceci dit, mais on y reviendra).

On est sur de la glace, et on a affaire a des joueurs qui ont du commencer le patin a peine ils savaient marcher, du coup le jeu va hyper vite. On a beaucoup de mal a suivre ouest le palet, tellement il virevolte. Les joueurs utilisent les bords de la patinoire comme des bandes au billard, et eux même dans leur élan se prennent les murs a toute vitesse en permanence. C'est extrêmement physique, car pas un instant pour s’arrêter et reprendre son souffle, tous les joueurs sont en mouvement perpétuel (sauf les gardiens) et du coup ils sont remplaces régulièrement, sans attendre l’arrêt de jeu. Toutes les quelques minutes, des joueurs entrent et sortent des bancs de remplaçants, dans les deux équipes.

On comprend assez vite que quand les joueurs veulent vraiment se taper dessus, ils virent leurs gants et leurs casques, et y vont franco. Le public les encourage, et les arbitres (il y en a 3) comptent les coups. Tant qu'aucun des deux loustics n'est a terre, les arbitres ne les séparent pas. Bref, nous assistons des la 9eme minute de jeux a une belle baston entre le 24 des Marlies et le 29 de l’équipe d'en face. 

En regardant le programme de plus près, nous avons droit aux portraits des joueurs des Marlies, et il y en a 2 qui retiennent un peu plus notre attention que les autres. Allez savoir si c'est parce qu'ils se sont bagarrés, ou s'ils ont essaye d'attraper le palet avec les dents...

Il y a 3 périodes de jeu de 20 minutes chacune, mais elles sont souvent coupées par des arrêts de jeu, durant lesquels nous avons droit au spectacle des cheerleaders, qui est nettement plus enthousiaste dans la première période, ou les Marlies mènent 1 a 0. Par la suite, les choses se gâtent.

A chaque mi-temps il y a un jeu-concours des sponsors, anime par une nana en talons aiguilles sur la glace (c'est donc possible, j'ai trouve mon défi a relever pour 2014...) et Duke, le gros chien qui est la mascotte des Marlies. (pas un vrai chien, juste un gars qui doit crever de chaud et de honte sous sa tête en peluche géante)


Bref, l'ambiance est détendue et familiale, le stade pas spécialement bonde, et les spectateurs de bonne humeur, même si leur équipe s'est faite laminée. Et Stan est parti s'acheter ses patins et ses protections pour lundi. Affaire a suivre...